Ipsomedic/Ipsomel
Cinq ans après sa création, la start-up française Ipsomedic, rejoint par Ipsomel en 2021, se dote d'un site de recherche & développement dans les Bouches-du-Rhône pour accélérer le développement de principes actifs pharmaceutiques.

Ipsomedic et Ipsomel disposent désormais d'un centre R&D à Aubagne (Bouches-du-Rhône), au sein de la zone des Paluds. Ces deux entreprises françaises développent des principes actifs pharmaceutiques, chimiques pour la première, biotechnologiques pour la seconde.

L'inauguration du nouveau bâtiment a eu lieu fin novembre, en présence d'élus et de partenaires financiers. Jean-Étienne Fortier, directeur du site, et Jean-Christophe Aubagnac, directeur général d'Ipsomedic, ont présenté les installations et équipements de nouvelle génération lors d’une visite des laboratoires et du pilote R&D. Ipsomedic entend contribuer activement à la relocalisation industrielle de la synthèse des principes actifs. Son​​​ objectif est de développer des procédés innovants et plus respectueux de l'environnement, et de permettre leur exploitation et leur rapatriement au travers d’unités de production en France.

Trois salles blanches

Dans ce nouveau centre, les équipes des deux entités, soit un effectif de 26 personnes, travaillent dans des locaux de 1 200 m2 composés de bureaux et de laboratoires, dont trois salles blanches. Ce site a permis la mise en place d’un environnement complet de recherche et développement, pour la synthèse, la purification de composés chimiques ou le développement de méthodes analytiques. Ce pilote industriel renforce également la fiabilité des essais en laboratoire, jusqu’à la démonstration d’une production à l’échelle pilote pour le compte des clients.

Après trois ans d’incubation dans un laboratoire de la faculté des sciences sur le site Saint-Jérôme, à Marseille, Ipsomedic développe, depuis 2019 à Aubagne, ses procédés de fabrication de principes actifs chimiques. Deux ans après, elle a été rejointe par Ipsomel, consacrée aux principes actifs issus des biotechnologies. Les technologies développées jusque-là sont transférées sur le projet Ipsophène basé à Toulouse. Celui-ci doit permettre la construction d’une usine d'une capacité de 4 000 tonnes par an, notamment pour la production de paracétamol qui devrait démarrer au cours de l'année. D'autres projets R&D et industriels sont à l'étude, ce qui devrait conduire Ipsomedic à doubler ses effectifs d'ici à 2026.