Deux autres usines de production de batteries électriques pourraient voir le jour tout près de la première gigafactory de Verkor, en cours de construction. Le fabricant français a lancé un nouveau projet - déposé auprès de la Commission nationale du débat public (CNDP) pour évaluation - qui porte sur l'implantation de deux nouvelles unités de 15 ha installées sur un terrain de 70 ha situé, comme celle en construction, sur la commune de Bourbourg près de Dunkerque.
Si le projet aboutit, l'investissement s'élèvera à 2 milliards d'euros. Cette expansion stratégique vise à renforcer la production nationale de batteries lithium-ion bas carbone, avec pour objectif de positionner la France comme un acteur incontournable de la transition énergétique européenne. S'inscrivant dans une dynamique de développement territorial global, elle devrait créer 12 000 emplois. Orchestrée par Marie-Claire Eustache de la CNDP, la concertation préalable permettra d’analyser en profondeur les différents aspects du développement industriel et de mener un dialogue approfondi avec l’ensemble des parties prenantes.
Sur le site en cours de construction, le démarrage de la production est prévu au courant de l'année 2025 et le début des livraisons pour la fin de l'année.
Deux nouveaux entrants au capital
Verkor a aussi annoncé, fin octobre, que ING Sustainable Investments, filiale du grand groupe bancaire européen ING, et EnerSys, leader mondial des solutions de stockage d’énergie pour applications industrielles, font leur entrée dans son capital. L’arrivée de ces deux nouveaux investisseurs représente une étape majeure. Le groupe ING, actif de longue date dans le financement de la transition énergétique, notamment dans le secteur des batteries, investit dans Verkor par le biais de son fonds Sustainable Investment. Cet investissement en capital s’ajoute à la participation d’ING dans le financement bancaire de 1,3 milliard d’euros, annoncé en mai 2024, pour la construction de la première gigafactory dunkerquoise.