© Netri Netri a inauguré la première usine française d'organes sur puce en choisissant de s'implanter à Lyon, au cœur du biodistrict de Gerland, dans le tout nouveau bâtiment Bioserra 3. Le nouveau site fabrique des dispositifs permettant de mesurer la réponse de cellules nerveuses aux médicaments et molécules, afin d’anticiper leurs effets indésirables. Il dispose de plus de 1 100 m² de laboratoires dans lesquels se succèdent plusieurs petites salles propres. Ces unités de production ont été conçues par le promoteur Vaillance et l'équipementier Dominique Dutscher pour répondre aux besoins de Netri en microfabrication en salle propre et en laboratoires de culture cellulaire P2. La start-up industrielle, jusqu'alors hébergée dans le Centre d'Innovation Lyon Biopôle, va ainsi pouvoir décupler ses capacités. À terme, ces laboratoires lui permettront de produire et d'exploiter jusqu'à 500 000 organes sur puce par an.
5 millions d'euros de levée de fonds
« Cette usine représente une avancée cruciale pour la recherche médicale en France et à l'étranger. Elle nous permettra de produire en masse des organes sur puce, rendant cette technologie accessible à un plus grand nombre d'industriels, tout en renforçant la compétitivité française dans ce domaine stratégique », explique Thibault Honegger, PDG et cofondateur. Pour soutenir cet effort industriel, Netri annonce une levée de fonds de 5 M€ auprès de ses investisseurs historiques, de nouveaux investisseurs privés et de partenaires bancaires. Elle est également soutenue par la poursuite du projet « Axone », à hauteur de 4,8 M€, dans le cadre du dispositif « Usine Première » de France 2030 et opéré par BPI France.
Grâce à son savoir-faire technologique, l'entreprise s'affirme comme le seul acteur capable de numériser la biologie humaine avec ses organes sur puce combinés à l'IA. Elle vise la rentabilité dans les 12 prochains mois, avec une croissance de plus de 150 %. « Le projet Axone de Netri illustre parfaitement l'ambition de France 2030 d'accélérer l'industrialisation des innovations de rupture. Grâce à cette initiative, la France dispose désormais d'une capacité de production automatisée d'organes sur puce, levier essentiel pour le développement des biothérapies de demain », déclare Bruno Bonnell, secrétaire général pour l'investissement en charge de France 2030.
