Crédit : Symbio
L’équipementier français Symbio vient d’ouvrir officiellement les portes de sa première giga-usine située à Saint-Fons, au cœur de la vallée de la chimie lyonnaise. À l’intérieur, 8 000 m² de salles propres d’où sortiront les piles à combustible destinées équiper la nouvelle génération de véhicules à hydrogène.

 
 

L’événement était aussi symbolique que politique. Deux ministres, Agnès Pannier-Runacher pour la Transition énergétique, et Roland Lescure en charge de l’Industrie, ainsi que le président de la région Rhône-Alpes Laurent Wauquiez avaient fait le déplacement ce mardi à Saint-Fons, au sud de Lyon, pour inaugurer le plus grand site européen intégré de production de piles à combustible (PAC). Avec cet équipement industriel de 26 000 m², Symbio, co-entreprise détenue par Forvia, Michelin et Stellantis, entend se positionner comme un acteur mondial de premier rang dans la filière des véhicules à hydrogène. Réceptionnée début septembre, après deux années de construction, l’usine a livré son premier système PAC un mois plus tard. La production doit progressivement monter en puissance pour atteindre 50 000 systèmes par an d’ici à 2026. Pour ce faire, l’entreprise, outre ses 750 salariés, compte sur des process largement automatisés et robotisés ainsi que sur 8 000 m² de salles propres en classe ISO 8.

Parmi les clients de Symbio figure bien sûr Stellantis, l’un de ses principaux actionnaires, qui motorise déjà à l’hydrogène une partie de ses gammes de véhicules utilitaires légers. Mais l’équipementier vise également le marché des poids lourds avec l’ouverture d’une usine à Temecula en Californie. D’ici à 2028, l’entreprise pourrait également lancer la construction d’une nouvelle giga-usine en France avec l’objectif de doubler ses capacités de production pour atteindre 100 000 systèmes par an.