Le 19 octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont officiellement lancé la construction d’un futur bâtiment commun à Lyon, avec la pose symbolique de la première pierre. Avec ce projet immobilier de 8 300 m², les deux agences veulent non seulement mutualiser certains espaces tertiaires et équipements techniques, mais aussi favoriser les échanges selon le principe « One Health – une seule santé ». Un concept, porté plusieurs institutions internationales dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui vise à promouvoir une apprche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires.
Laboratoires de sécurité biologique
En plus des bureaux, le bâtiment accueillera plusieurs plateformes technologiques ainsi que des laboratoires de haute sécurité biologique en santé humaine, animale et végétale. L’Anses et l’ANSM partageront un laboratoire de biologie moléculaire, une unité de métrologie ainsi que différentes structures techniques pour le stockage des échantillons et la gestion des déchets. Chaque agence possédera toutefois son propre étage de laboratoires pour des questions de sureté et de confidentialité.
Un plateau commun pour le contrôle des produits biologiques
Livrées en 2024, les installations recevront 150 agents permanents, dont 80 de l’Anses et 70 de l’ANSM. Elles accueilleront également des étudiants en thèse et en master, pour un total de 180 postes de travail. Du côté de l’agence du médicament, ce projet est également l’occasion de regrouper des équipes basées à Saint-Denis, en région parisienne, et spécialisées dans la libération de lots de médicaments dérivés du sang avec les équipes de Lyon, en charge de la libération des lots de vaccins. « Il y avait une pertinence à regrouper ces équipes dans un même espace, avec une infrastructure et un plateau technique commun entièrement dédiés aux contrôles de l’ensemble des produits biologiques et de biotechnologie via la surveillance de marché et/ou la libération de lots de médicaments dérivés du sang et de vaccins », a ainsi expliqué dans un communiqué Françoise Duperray, directrice de la direction des contrôles de l’ANSM.